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Peyresq - Vie traditionnelle Village : Aménagement du territoire Le problème de l’eau Au moment de la création du village, Béranger V a davantage pensé à s’établir sur un site défensif qu’à proximité de l’eau. En contrebas du village, il n’y avait que deux sources peu accessibles. Il était donc nécessaire de se servir d’une citerne, par ailleurs peu salubre.
La source en dessous du village En 1868, commence la construction d’un canal qui a pour but d’amener à Méailles l’eau de la Vaïre. La rivière est déviée de son lit, ce qui a porte un lourd préjudice aux habitant-e-s de Peyresq et surtout à son moulin à farine qui dû être arrêté. Le meunier, ruiné, quitte le village. Les habitant-e-s se sont toujours plaints du manque d’eau. Les femmes étaient obligées de laver tout leur linge d’hiver avec l’eau de la fonte des neiges. En 1888, on construit un lavoir sur la place du village. L’eau n’arriva dans les maisons qu’en 1954 via un pompage de l’eau du Ray. L’isolement Peyresq était relativement isolé des autres villages. Il n’y avait que trois chemins muletiers qui permettaient d’atteindre le village. Leur entretien était malaisé et par temps de neige, la circulation était particulièrement difficile. Le chemin le plus utilisé était celui qui allait à Méailles où les Peyrescans allaient s’approvisionner. Un autre chemin menait à La Colle et enfin le dernier arrivait à Thorame via la ferme du Fontanil.
L'ancien chemin menant à Méailles
Vers le Fontanil et Thorame A la fin du XIX ème siècle, un chemin vicinal est construit afin de se rendre à la Colle. En 1953, ce chemin est goudronné et en 1962, il devient la voie départementale D32.
La route menant à La Colle (D32) Le train des Pignes Pigne signifie "pomme de pin" en Provençal. Ce pittoresque petit train qui relie Nice à Digne et inversement a été construit à la fin du XIX ème siècle. Cette commodité, ainsi que le désenclavement routier, ont bien-sûr accéléré l’exode des villageois vers la vallée. Au début du XX ème siècle, on pouvait encore utiliser la « halte de Peyresq », de laquelle un chemin menait au village. Disparu pendant de longues années, ce sentier vient d'être réhabilité (2002). Il est toutefois plus prudent de descendre à Thorame-Gare ou à Annot et de faire la route en voiture. Sa construction fut très mouvementée. Elle nécessita plus de 400 ouvriers en 1902 qui durent affronter crues, éboulis, affaissements de terrain, ... Au total, la ligne emprunte, sur 150 km, 16 viaducs, 15 ponts métalliques et 25 tunnels (dont celui de la Colle, 3457 m de long, qui fait communiquer les vallées de la Vaïre et du Verdon).
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