Vie traditionnelle Santé Alimentation
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Peyresq - Vie traditionnelle Santé : Alimentation La base de la nourriture était le pain, les pommes de terre, les pois secs et les lentilles. Les villageois-es faisaient aussi la cueillette des champignons. Au printemps, les femmes récoltaient la salade et les pissenlits. Au bord des champs, on trouvait de nombreux arbres fruitiers : cerisiers, poiriers, pommiers et noyers. On trouvait du thym dans la vallée, de la sarriette et un peu de sauge dans le village, ainsi que des framboises, des prunes, des griottes et des groseilles. De mai à octobre, on procédait au ramassage des escargots. Enfin, on pêchait la truite dans la vallée de la Vaïre. Des châtaignes et des haricots venaient du Fugeret. Le vin et lhuile dolivier provenaient de Basse-Provence. La viande était rare, on lachetait à Annot. La préparation la plus courante était la daube. Chaque famille avait des provisions de charcuterie et de porc. On mangeait aussi des marmottes. Une fois par an, au mois de mai, on achetait le cochon à Annot. Il était engraissé jusquà la mi-décembre et on en mangeait alors pendant un mois. On trouvait aussi de la viande de lapin, de la volaille et donc des oeufs. La chasse et le braconnage étaient pratiqués. On chassait les lièvres, les renards, les sangliers, les blaireaux. Les hermines étaient tuées pour leur peau. Le fusil se transmettait de père en fils. On mangeait aussi de la viande de chevreau et dagneau. Autrefois, beaucoup de maisons avaient une ruche. Lancien maire, Joseph Imbert, était très réputé pour son miel de lavande, de tilleul et de fleur des Alpes qui était délicieux et quil produisait en grande quantité. Le lait était aussi beaucoup utilisé dans lalimentation, notamment le lait de brebis. Grâce aux troupeaux de vaches, de chèvres et de moutons, les femmes de Peyresq pouvaient fabriquer beaucoup de fromage quelles revendaient à Annot, aux foires. Les Peyrescan-e-s vivaient donc de la cueillette, de lélevage, de lagriculture et de la chasse. Ils-elles vivaient en symbiose avec la nature et connaissaient de nombreux remèdes naturels pour se soigner. Le petit déjeûner Se composait essentiellement de café bu dans des verres à paroi épaisse (les tasses étaient réservées aux invités ou aux jours de fête) et de pain. Le repas de midi Se composait le plus souvent d'une omelette ou d'une poëllée de pommes-de-terre accompagnée de fromage. A cause du manque d'eau, les fruits et les légumes étaient peu présents dans l'alimentation. Le souper Se composait d'une soupe accompagnée de pain, de pommes-de-terre, de lentilles, de porc (ou d'agneau), le tout à la vinaigrette Les extras Les biscuits représentaient un luxe. Les bergers ramenaient parfois de leurs périples en montagne des champignons, voire un lapin. Au village, on pouvait espérer obtenir de temps en autre quelques délicieuses fraises. Le repas des animaux Les chiens étaient nourris à base d'une soupe de farine de maïs, de pain et d'os. Les cochons avaient droit à un traitement particulièrement original : la soupe de cochon était composée d'eau grasse de vaisselle, de petites pommes-de-terre, d'orties et d'épinards sauvages.
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Date de dernière mise à jour |