Vie traditionnelle Vie sociale FĂȘtes
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Peyresq - Vie traditionnelle Vie sociale : FĂȘtes Les mariages : Avant la rĂ©volution, la majoritĂ© n'Ă©tait qu'Ă 25 ans. On n'avait pas le droit de se marier sans accord parental avant 25 ans pour les jeunes-filles et avant 30 ans pour les garçons. Les jeunes se mariaient le plus souvent dans un rayon de 30 km. Les noces se cĂ©lĂ©braient toujours Ă la belle saison et Ă©taient systĂ©matiquement accompagnĂ©es d'une cĂ©rĂ©monie religieuse. Si les parents ne parvenaient pas Ă marier leur fille en dehors du village, ils choisissaient alors un parent Ă©loignĂ© et demandaient une dispense de consanguinitĂ©. Ce n'est qu'en 1902 que pour la premiĂšre fois un garçon ose ne pas se marier Ă lĂ©glise. Encore actuellement, on cĂ©lĂšbre, Ă loccasion, des mariages Ă Peyresq en faisant venir le curĂ© ou le maire d'un village voisin. Autres fĂȘtes religieuses : Les Peyrescan-e-s fĂȘtaient la NoĂ«l (qui consistait dĂ©jĂ Ă l'Ă©poque en une messe et en un repas familial), PĂąques et le Carnaval (fĂȘte pendant laquelle les jeunes se dĂ©guisaient et passaient de maison en maison pour recevoir de quoi prĂ©parer des crĂȘpes). De nombreuses fĂȘtes avaient aussi lieu au mois de mai, notamment la fĂȘte de Saint Pons (le 11). La fĂȘte du 14 juillet a Ă©tĂ© instaurĂ©e en 1880. Tous les ans au 15 aoĂ»t (lors de la Sainte Elisabeth) avait lieu la fĂȘte patronale de Peyresq. De nombreuses personnes des villages voisins y Ă©taient invitĂ©es. Elle comportait une messe, un repas particulier, des jeux et une procession Ă Saint-Restitut (qui guĂ©rissait les aveugles et les lĂ©preux). Les repas Ă©taient assez similaires dans tous les foyers : des rayoles (raviolis Ă la courge et sauce aux noix) accompagnĂ©s de lapin, de poulet ou d'agneau. Les Ăźles flottantes Ă©taient un dessert trĂšs apprĂ©ciĂ©. Les "jeux" consistaient surtout en des tournois de pĂ©tanque. Dans un coin de la place, une grosse pierre taillĂ©e en angles droits et creusĂ©e en son centre contenait des boules ... la pierre est toujours Ă sa place, mais semble avoir perdu cette noble fonction. La fĂȘte Ă©tait clĂŽturĂ©e de danses au son de la viole. Cette derniĂšre a cessĂ© de faire valser les Peyrescan-e-s en 1930, mais l'esprit de fĂȘte est toujours bien prĂ©sent le 15 aoĂ»t Ă Peyresq. AprĂšs 1930, les fĂȘtes traditionnelles ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es ; le dĂ©peuplement avait tuĂ© toute vie sociale. Aujourdhui, la fĂȘte du 14 juillet est Ă nouveau cĂ©lĂ©brĂ©e Ă Peyresq. Pour celle du 15 aoĂ»t,l'abbĂ© de Colmars assure la messe et on mange laĂŻoli tous ensemble au gĂźte dĂ©tape de la Colle qui le prĂ©pare avec laide des Peyrescan-e-s. Une autre fĂȘte vient maintenant jalonner l'Ă©tĂ© peyrescan: celle du 21 juillet (fĂȘte nationale belge).
Souper sur la place du village le 21 juillet Pour cĂ©lĂ©brer les deux fĂȘtes nationales, deux gĂ©ants (Peijresc et Meijresc) ont Ă©tĂ© confectionnĂ©es en 1989 et ont pris l'habitude d'orner la place du village lors de ces deux journĂ©es (on les distingue Ă l'arriĂšre-plan sur la photo ci-dessus). Depuis quelques annĂ©es, ils semblent avoir disparu ... dommage !
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Date de dernière mise à jour |